Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 16:29
Laurent Naulin a adressé une lettre ouverte aux élus locaux. Le viticulteur est opposé au projet routier Clisson-Ancenis. Le tracé va "transpercer le vignoble et faire disparaître des clos irremplaçables", dit-il.

                       Ça n'a pas traîné. Dès l'annonce de l'assemblée départementale de faire passer le fuseau de la future liaison routière Clisson-Ancenis par l'Est de Mouzillon et Vallet, la première réaction est tombée. C'est par le biais d'une lettre ouverte que Laurent Naulin a poussé "son cri du coeur".  Le viticulteur de Mouzillon condamne la position des élus ne pas avoir défendu "leur vignoble et leurs viticulteurs".

                        Le viticulteur ne décolère pas contre un projet qui va "transpercer des parcelles de qualité". Dans l'exploitation familiale, le clos de la Pierre, véritable "fleuron du domaine", est exploité depuis des générations. "Il faut des années pour trouver de bons terroirs. S'ils disparaissent, ces clos ne réapparaîtront jamais. C'est un patrimoine culturel irremplaçable au même titre que le château de Clisson, le pont gallo-romain et le château de Cléray à Vallet", se lamente le Mouzillonnais.

                    Quatre grands clos.

                        La comparaison n'est pas fortuite. La future route pourrait traverser quatre grands clos. La butte des Egards à Clisson. Les clos de la Pierre et des Favries à Mouzillon et le clos du Patis à Vallet. Si la future 2X2 voies se réalise, ce sont "plusieurs dizaines d'hectares " qui seraient touchés. Une vingtaine de vignerons exploitent ces parcelles aux "grands vins".

                         C'est en leur nom que Laurent Naulin a envoyé son "coup de gueule" aux maires de Vallet, Mouzillon et Clisson. "Ils nous disent qu'ils veulent nous aider. Mais, nous, on sait que des terroirs de cette qualité, il n'y en a pas d'autres". Porte-parole d'une profession, le vigneron qui se sent soutenu par son syndicat de défense - "il fait un énorme travail" - ne veut pas d'une route à l'Est qui saigne le vignoble. "D'autant que cette route n'aidera pas l'économie locale. Ce sera une voie de transit", apostrophe Laurent Naulin. Conscient que le bras de fer ne fait que commencer.


"Tout faire pour éviter de toucher les clos de qualité"

                              Il n'y a pas que la lettre ouverte que le maire de Mouzillon a lue. Patrick Baleydier a aussi reçu une délégation de viticulteurs il y a deux semaines. Si le maire de la commune a pris "acte de la décision du conseil général", il refuse d'être coincé par la position "un peu trop radicale" de la viticulture. Position qui consiste à demander de renoncer à la route ou de la faire passer dans le Maine-et-Loire.

                               Le maire qui se tient "à la disposition permanente" de la filière opte pour une troisième voie. Celle de l'étude affinée des parcelles. "Il faut regarder toutes les solutions à l'Est. Prévoir des mesures compensatoires, faire tout de suite des réserves. A ce propos, à lire les déclarations des élus du territoire, je vois qu'on est sur la même longueur d'onde", souligne Patrick Baleydier. Le maire qui a envoyé un courrier dans ce sens au conseil général, va demander aussi au conseil municipal de lister des préconisations au niveau des parcelles AOC. Et "tout faire" pour éviter de toucher les clos de qualité. "Dire qu'on y arrivera à 100 %, c'est autre chose, mais il faut travailler pour que les viticulteurs soient gagnants", confirme le premier édile de la commune.
Partager cet article
Repost0
27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:09
Pour alimenter vos réflexions voici quelques documents qui peuvent vous interesser.

Compte-rendu de la réunion du 7 Octobre 2003 :

 

À la CCI avec Mr LEMAIRE (Vice-Président du Conseil Général)

 

 

 

Objet : Schéma routier départemental.

 

 - Projet du grand contournement de Nantes destiné à :

 

         Relier les pôles économiques et touristiques (St Nazaire, Littoral, Châteaubriant, Ancenis).

         Prévoir l’évitement de Nantes.

         Prolonger la route des Estuaires Lille, Le Havre, Caen, Rennes, Nantes, Bordeaux vers le sud.

- Schéma directeur lancé en 1992 avec pour objectif 2010.

 

- Décentralisation des responsabilités état vers région.

 

 Quelques réflexions :

 

- Contournement Est de Nantes + avancé que le projet Ouest.

 

- Pont prévu à Ancenis à proximité de l’existant, côté Est vers Angers.

 

- Liaison Ancenis – Vallet en cours de discussion. Réunion prochaine avec les élus du 49 pour coordonner les projets.

 

- Difficultés à valider des tracés :

Beaucoup d’habitations clairsemées, vignoble …

Volonté et enjeux locaux. (Conseils municipaux, associations de riverains..)

 

- Certains fuseaux adoptés aujourd’hui, peuvent être abandonnés demain !

 

- Enquêtes d’utilité publique.

 

- Il est demandé aux élus locaux de « porter le projet » vers leurs administrés !

 

- Difficultés pour traverser le vignoble. (à faire en concertation avec l’INAO)

 

- La route doit être « un outil de bien-être » et non pas un outil de développement.

 

Quelques idées fortes à développer :

 

- Etude d’intégration environnementale et par rapport aux sites naturels.

 

- Réunions publiques, communication, journaux d’information.

 

- Implication des élus locaux.

 

 Exemple Liaison Corsept -Paimboeuf :

 

- 2 associations ont fait annuler le projet initial pour des motifs environnementaux.

 

- Le projet n’avait pas été suffisamment approfondi en étude initiale.

 

- 1 nouveau tracé sera étudié en concertation.

 

 Exemple Machecoul –Paulx :

- Le projet est bloqué en raison du refus de la commune !

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

« Le P’tit mensuel » (Novembre 2003)

 

 

 

Editorial de Mr Patrick BALEYDIER, Maire de MOUZILLON

 

 

 « Mouzillon aujourd’hui et demain…

 

 Le Conseil Municipal vient de prendre une très importante décision, en faisant porter son choix sur le tracé ouest du contournement de la liaison CLISSON VALLET d’après les propositions du Conseil Général. Ce choix n’a pas été facile tant on peut mesurer l’impact d’une telle infrastructure sur notre commune.

 

Avantages et inconvénients ont été très sérieusement pesés, et le temps de la réflexion a été pris.

 Les membres du Conseil ont parfaitement entendu les craintes totalement légitimes, les interrogations sur l’avenir de notre commune, voire les déceptions que l’on peut comprendre.

 Je tiens à dire que les élus seront du côté de tous ceux qui seront concernés de près ou de loin par un tel projet, et qu’ils feront pression pour que cet outil d’aménagement du territoire totalement indispensable, dont notre commune tirera certainement un bienfait dans le cadre des liaisons routières, nuise aussi peu que possible aux riverains. Dés que le projet sera entériné par le Conseil Général, administrés et élus devront entrer dans un travail bénéfique d’étroite collaboration.

 

 En parallèle, mais aussi en cohérence avec ce projet, la Municipalité oeuvrera sur les aménagements du bourg et sur sa sécurisation. Un cabinet d’architecte travaille dans cet objectif et vous serez tenus au courant de l’évolution de ce dossier.

 

 En attendant, un chantier avance, sans faire de bruit, mais à la satisfaction de tous, celui du restaurant scolaire. Les délais sont respectés pour l’instant, et l’on peut donc décemment espérer une ouverture en cours d’année scolaire.

 

 Mouzillon grandit, s’enrichit de l’apport de nouveaux habitants, ne cesse de se rajeunir avec ses nombreuses naissances, change et évolue, mais reste et restera cette commune du vignoble où il fait si bon vivre. »

 

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

 

 MESSAGE M. BALEYDIER du 6 JUILLET 2004 14h30 à M.. BLANCHET

 

 

 

 

En sortant du Conseil Général après une réunion à laquelle avait participé Paul Dalon, lui-même et Deniau, le Maire m’a fait part de leur conversation.

 

 Paul Dalon et Patrick Baleydier ont précisé qu’ils voulaient une déviation pour leurs bourgs et non une 4 voies.

 

 Dans le début de la conversation le Maire m’a dit qu’il était surpris du double langage des politiques.

 

 Dans la conversation que j’ai eue avec lui, j’ai évoqué le discours du Pdt du CG du 49 qui relatait les conversations entre Trillard, Ayrault et Mareschal. Deniau en a parlé et il aurait dit qu’il y avait des conversations avec l’ancienne majorité, mais qu’ils examinaient la situation et qu’il ne fallait tenir compte que des discours autorisés (les siens) et pas du tout de ce qui se disait ailleurs.

 

 Deniau a précisé que les fonds manquaient pour réaliser les routes.

 

 J’ai demandé comment on ferait pour empêcher qu’une déviation soit transformée en 4 voies, Baleydier m’a indiqué qu’il suffisait que le profil de la route empêche sa transformation en 4 voies.

 

 J’ai convenu avec lui que nous le rencontrerions courant août à son retour de vacances avec Joël Forgeau, que nous projetions d’organiser une réunion avec la population en septembre, il m’a donné son accord pour y participer.

 

 Je lui ai indiqué que si les maires de Vallet, de Mouzillon, de Clisson et de Gorges associés aux viticulteurs et aux riverains refusaient la 4 voies, je ne voyais pas comment le CG passerait outre, il m’a précisé que lui non plus.

 

 Je l’ai remercié de m’avoir informé, il m’a répondu qu’il s’y était engagé.

 

 Est-ce le début d’une grande alliance ?

 

 Lucien Blanchet

 

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

 Réunion entre M le Maire de Mouzillon et une délégation de l’ASIM (Lucien Blanchet, Christophe Dronneau, Christian Luneau, Sylvain Luneau et Michel Beauquin) le 16 décembre 2004 à la mairie

 

 

 En préambule, le président de l'ASIM remercie M le Maire de nous recevoir et lui remet le CR de l’AG, son rapport moral ainsi que le rapport du vice président sur la situation actuelle.

 

M Baleydier nous explique qu’il faut éviter un affrontement entre les habitants de l’Est et de l’Ouest.

 

 Le président de l’ASIM lui confirme que 3 habitants de l’Est ont été élus dans le nouveau Conseil d’Administration.

 

 M le Maire pense que M Deniaud n’est pas forcément favorable au tracé est, lequel détruirait une surface importante de vigne. Si la liaison Ancenis Aigrefeuille reste un projet du CG 44, leur budget « infrastructures » a été réduit. Par ailleurs, pour avoir une vue d’ensemble, il est nécessaire d’attendre pour connaître l’impact de l’autoroute Angers- Cholet- La Roche sur Yon, qui semble sous-employé, et d’attendre également la prise de position du CG 44 sur un passage à l’ouest de Nantes qui représenterait le plus court trajet entre la Vendée et le futur aéroport.

 

 M Baleydier s’interroge sur le devenir du nouveau trafic Aigrefeuille Clisson. Pour Mouzillon, l’urgent est de dévier les poids lourds du centre bourg, la déviation inscrite au P.O.S. est la meilleure réponse puisque déjà validée.

 

 Lucien Blanchet et Christian Luneau : ne faut-il pas revoir le P.L.U. et créer une « zone 30 » dans le même temps ?

 

M le Maire leur répond que cela reviendrait à mettre le CG 44 au « pied du mur » ; il ajoute qu’un rond point aux 4 chemins est indispensable et doit être lié à la construction de cette déviation.

 Il est à noter que les deux extrémités de la déviation du bourg ne nécessitent pas de ronds-points. Cette déviation aurait certes une emprise sur les vignes mais aussi réduite que possible.

 

En ce qui concerne la « zone 30 », M Baleydier précise qu’un appel d’offre devra être réalisé avant d’engager des travaux dans le centre, le cabinet Square n’a dessiné qu’un projet.

 

 Christian Luneau pose la question d’un possible refus du CG 44. M Baleydier répond que ce sera alors l’épreuve de force.

 

 Le président de l’ASIM apporte tout le soutien de l’association pour le projet de la mairie.

 

M le Maire estime que cette déviation à 2 X 1 voie aura son utilité dans le temps car il y aura toujours un trafic de proximité. C’est le bon moment pour refaire le P.L.U. puisqu’il devrait y avoir des restructurations en viticulture.


Lucien Blanchet pense qu’il serait opportun que les 3 départements travaillent ensemble.

 

En conclusion, MM. Baleydier et Blanchet conviennent de privilégier la concertation avec le CG 44.

 M le Maire rencontrera le CG 44 le 12 janvier pour leur expliquer sa position.

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 11:28
Partager cet article
Repost0
23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 11:25
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 11:54

                                                                                                                                        A l'issue du vote, les élus sont sortis de l'hémicycle pour expliquer leur position à Joël Forgeau,président du syndicat de défense du muscadet.
En présence de la profession
viticole et des associations, l'assemblée départementale a
voté en faveur du tracé Est à une forte majorité, lundi.
Reste une dernière étape pour que le projet file droit : l'avis du ministère de l'Agriculture.

Pas de surprise : 56 voix pour,3 abstentions. Le choix du fuseau Est a été approuvé à une très large majorité, lundi, par l'assemblée départementale. C'est Bernard Deniaud, viceprésident en charge des infrastructures routières, qui a présenté le dossier en ouverture de
séance. Le tracé routier, dont l'emprise est prévue pour une 2X2 voies, doit relier Clisson à Ancenis par l'est de Mouzillon et Vallet. Pourquoi l'est ? "Au delà de son moindre coût,  c'est celui qui consomme le moins d'espace, franchit le moins de corridors écologiques et présente le moins de nuisances", a rappelé le conseiller général du canton d'Aigrefeuille- sur-Maine.

Mesures compensatoires

 Le débat qui a précédé le vote n'a laissé aucun suspens. Que ce
soit les élus de la majorité ou ceux de la minorité, tous ont voté pour la proposition. C'est Jean-Claude Daubisse qui a ouvert les échanges. Le conseiller général du Vignoble s'est surtout exprimé en tant que président du SCoT et du Pays du Vignoble nantais. Si "la nécessité de cette voie est clairement soulignée dans le SCoT", le Goulainais a souligné l'importance "d'associer à la décision un certain nombre de mesures et d'actions compensatoires". Pour les habitats proches du futur itinéraire, le conseiller général de la minorité propose "d'utiliser un revêtement spécial routier plus silencieux". Capable de gagner jusqu'à 10 décibels. Et de réduire la vitesse. Pour la viticulture, l'élu a posé un impératif : "Le tracé doit réduire au maximum l'impact sur les clos viticoles de qualité, même s'il doit être rallongé". Le Goulainais a terminé sonintervention en expliquant que la liaison Est doit s'accompagner de la réalisation "de projets parfois anciens mais qui deviennent maintenant essentiels". Et de lister : la réalisation de l'échangeur A83 au niveau d'Aigrefeuille et Montbert; la réalisation d'un giratoire sur la RD 117 entre Gorges et Saint-Hilaire ; la poursuite de la route de la vallée maraîchère ; et la desserte de l'entreprise Castel.
"Il y a urgence à reprendre l'étude d'un demi-échangeur", a souligné Jean-Claude Daubisse.

L'autre réserve est venue d'André Trillard. En l'absence de l'avis du ministère de l'Agriculture sur le dossier, le
 chef de la minorité s'est interrogé sur le choix de la date. "Est on au bon moment ? ", a-t-il lancé.

• Schéma routier revisité

Bernard Deniaud a répondu point par point au conseiller général de l'opposition. En ce qui concerne l'échangeur sur l'A83 à Montbert, l'Etat a demandé à ASF de conduire les études techniques. "Nous attendons le dossier et de savoir qui va payer ? ", a précisé le vice-président. Pour la vallée maraîchère, la poursuite sera soumise à l'enquête publique en 2010.
Quant au pont de Thouaré, une réunion entre Saint-Julien, Thouaré, Mauves et La Chapelle- Basse-Mer est prévue fin novembre. Et pour Castel, les élus de Vallet sont en concertation avec l'Etat. Ces aménagements seront à regarder de plus haut. Le schéma routier va en effet être revisité "très prochainement", a annoncé Bernard Deniaud.

• Accompagnement des élus

Du côté de la majorité, on a fait bloc. Michel Merlet a rappelé que "ce sujet" faisait partie de son "engagement de candidat". Rappelant les contrevérités qui ont parasité le dossier, le conseiller général du canton de Clisson a émis le voeu que dorénavant, les services du conseil
général soient associés dans les comités de réflexion afin "que tous les acteurs entendent les mêmes informations en même temps". Et s'est engagé "à accompagner les viticulteurs".

Même engagement de la part du conseiller général du canton de Vallet. Si René Baron est convaincu que "ce projet est un formidable vecteur de développement, il ne doit pas y avoir de perdant", a-t-il nuancé. "Un tel projet est toujours une plaie dans le paysage. Aussi, les compensations devront être justes et toutes les mesures prises pour que les nuisances soient minimes".

• Les abstentions

En fait, le dossier n'a soulevé que trois objections dans l'assemblée. Françoise Verchère s'est abstenue plus sur la forme que sur le fond.
Gilles Denigot, s'est dit gêné par "l'obsession" du Département d'aller vers une 2X2 voies, véritable "aspirateur à voitures". "C'est une manière de voir l'aménagement du territoire qui date du passé", a regretté l'élu vert.
Troisième à s'abstenir : Roger Jamin. Pourquoi ? L'élu s'est dit "solidaire" de ses collègues de Loire- Divatte. L'intercommunalité avait voté en faveur du tracé ouest rapproché. Et du fait des "inconnues par rapport à la profession viticole".

• Opposition de la viticulture

Si le vote en faveur du tracé Est est passé lundi comme une lettre à la poste, reste une étape plus difficile à franchir. Celle de l'avis du ministère de l'Agriculture sur le dossier. Malgré les demandes incessantes du syndicat de défense d'appellation, le conseil général a attendu le vote pour lancer la procédure. "On peut s'étonner que l'assemblée départementale se prononce alors qu'elle n'a pas tous les éléments du dossier", rappelait à l'issue du vote, Frédéric Macé. Après réception de la demande, le ministère a trois mois pour consulter l'INAO et donner un avis. "Si celui-ci est négatif, le conseil général peut passer outre. Mais il faudra qu'il motive ses raisons", ajoutait le directeur du SDAOC.
Pour Joël Forgeau, la profession va tout faire "pour qu'une telle route ne se fasse pas". "On nous dit toujours que c'est la dernière fois. Qu'on veut limiter la traversée des clos de qualité mais ce n'est pas faisable", tempêtait le président du syndicat de défense de muscadet. "On continue à gaspiller des terres agricoles. Cela représente la surface d'un département
tous les dix ans", rappelle le viticulteur mouzillonnais, confiant dans la position de son ministère.

Bernard Deniaud ne contestera pas Le dossier va désormais se rendre sur la table du ministère de l'Agriculture. LTNAO locale pense avoir "de bonne chance que le dossier soit rejeté". Dans cette hypothèse, le vice-président  Bernard Deniaud a d'ores et déjà indiqué qu'il prendra "acte de la décision". "Au conseil général, on est légaliste. On n'ira pas à l'affrontement

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 11:14
Ouest France a omis d'interroger le SDAOC et les Associations opposées à la décision du CG 44. C'est inhabituel.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:33
Nous allons attendre patiemment et avec confiance la décision du Ministère de l'Agriculture.


Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:31

                     Comme l'Association de défense des vallées Est, la Saint-Hubert, société de chasse de Clisson, se mobilise contre l'amputation de son territoire de chasse. « Avec un biotope exceptionnel, cette vallée verte autour du ruisseau de Chaintreau; jusqu'à la Basse Recevière en Mouzillon, abrite et protège une faune et une flore abondantes et bien régulées », plaide le président de la Saint-Hubert. « C'est aussi un désastre pour nos viticulteurs dont nous comprenons l'angoisse. Car, si nous connaissons la longueur de cette future route, qu'en est-il de son emprise ? »

                       Évoquant la mobilisation citoyenne pour l'environnement demandée par le conseil général dans le cadre de l'opération « Moi aussi j'agis », les chasseurs concluent leur communiqué en disant non « à ce projet routier Est qui agit contre la nature que nous défendons ».

OF 17/10/09

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:30

                 Lundi 19 octobre, les conseillers généraux sont appelés à voter pour entériner le fuseau Est du tronçon routier Ancenis-Clisson. Les viticulteurs, déjà mécontents du tracé retenu, réagissent à nouveau. Dans un courrier adressé au conseil général, le Sdaoc (Syndicat départemental des appellations d'origine contrôlée) et le président du Sèvre et Maine, Stéphane David, dénoncent aujourd'hui un non-respect de procédure.

 

               « Après une consultation demandée auprès du ministère de l'Agriculture, je ne vois pas comment le conseil général peut entériner un tracé sans attendre la réponse », indique Joël Forgeau, président du syndicat. « Surtout que nous savons que le ministère est de notre côté. Dans tous les cas, c'est une première ! », Précise-t-il.


OF 17/10/09

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 11:03
Le SDAOC ecrit de nouveau au CG44 pour dénoncer le non respect des procédures concernant le code rural.
On peut se demander comment un organisme de ce genre peut faire pareille erreur !

Partager cet article
Repost0